1- La terre est ronde | Eratosthène de Cyrène (276 – 194 av J.C) prouve que la Terre est ronde.
"L'idée très répandue que la connaissance de la sphéricité de la Terre se serait perdue ensuite et n'aurait été admise à nouveau qu'au XIIIe siècle est fausse. Le monde ancien et le monde du Moyen Âge ont considéré la Terre comme ronde. On note cependant quelques résistances ecclésiastiques dans ce domaine : saint Augustin et Isidore de Séville tiennent à la conception d'une terre plate. Au IXe siècle, le thélogien Jean Scot Érigène est aussi catégorique que Bède le Vénérable un siècle plus tôt : la Terre est ronde. Il convient cependant de tenir compte de l'écart entre les connaissances des personnes instruites et les croyances populaires."
(Wikipedia) |
| | Carte d'Erathostène, reproduite par A. Villemin dans " La Terre et les mers, ou description physique du globe " de L. Figuier, Paris, Librairie Hachette, 1884, Crédit : www.fr.euhou.net. |
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| La Grèce antique de -800 à Alexandre-le-Grand (-320) | |
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| Ptolémée (90-168) : le père de la Géographie | Claude Ptolémée était un astronome et astrologue grec qui vécut à Alexandrie. Il fut l'auteur de plusieurs traités scientifiques, dont deux ont exercé par la suite une très grande influence sur les sciences islamique et européenne.
Sa Géographie est une autre œuvre majeure. Il s'agit d'une compilation des connaissances de la géographie du monde à l'époque de l'empire romain. Les plus vieilles cartes des manuscrits de la Géographie de Ptolémée ne datent que de 1300 environ, après la redécouverte du texte par Maximus Planudes (Byzantin).
Il attribua des coordonnées à tous les lieux et particularités géographiques qu'il connaissait, dans une grille qui couvrait le globe. |
| L'Empire romain au 2è siècle | |
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| | Au Moyen-Âge : La Mapa Mundi (Mappemonde) de Beatus de Liébana (8è s.) | Au Moyen Age en Occident, les clercs sont les seuls détenteurs des restes de la culture gréco-latine.
Aussi, la théologie s'invite dans la cartographie : les représentations de la Terre deviennent conventionnelles et décoratives. D'où ces cartes dites " T dans l'O " ou TO, Orbis terrarum (cercle des terres en latin).
Une Terre circulaire est symboliquement partagée en trois (référence à la sainte Trinité) par deux bras de mer en T ; l'Europe est toujours à gauche, l'Afrique à droite et l'Asie en haut, car c'est en Orient que siège le Paradis terrestre. | |
| Planisphère d'Al Idrisi (1154) | Représentation circulaire du monde, d'après une copie du Caire de 1456. | |
| | Mercator (1569) | Sur la projection de Mercator, les parallèles et les méridiens sont des lignes droites.
Toute ligne droite sur une carte de Mercator est une ligne d'azimut constant. Ceci la rend particulièrement utile aux marins, même si le trajet ainsi défini n'est généralement pas le chemin le plus court. À l'époque des grands voiliers, la distance du trajet était moins importante que la direction, surtout parce que la longitude était difficile à calculer précisément.
Les cartes traditionnelles inspirées des travaux de Mercator destinés à la navigation ont pour principal défaut de donner une idée erronée des surfaces occupées par les différentes régions du monde, et donc des rapports entre les peuples.
Quelques exemples :
L'Amérique du Sud semble plus petite que le Groenland ; en réalité, elle est neuf fois plus grande : 17,8 millions de km² contre 2,1 millions. L'Inde (3,3 millions de km²) semble plus petite que la Scandinavie (1,1 million de km²). L'Europe (9,7 millions de km²) semble plus étendue que l'Amérique du Sud, pourtant près de deux fois plus grande. |
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